 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
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Transport international : mer calme, coups de vent en altitude ... |
| Synthèse :  1 EUR = 1,39728 USD (26/10/10) | Brent = 83,33 USD / baril (25/10/10)
* PSS : Peak Season Surcharge ** Tendance pour les trafics conteneurisés entre l’Asie et l’Europe, surcharges BAF et CAF incluses. BAF = Bunker Adjustment Factor (indexée sur le cours du pétrole) CAF = Currency Adjustment Factor (indexée sur le cours du dollar US) Archives : sept 09 | oct 09 | nov 09 | dec 09 | jan 10 | fev 10 | mar 10 | avr 10 | mai 10 | juin 10 | juil 10 | aou 10 | sept 10 | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Avis de l'expert : Côté maritime, aucune révolution à craindre en novembre sur le front des surcharges et des taux de fret ... Une légère baisse de la surcharge BAF, une hausse mesurée de la CAF (qui suit l’évolution du dollar à la baisse par rapport à l’euro) et un délai de validité des taux de fret étendu à fin décembre 2010 : autant de facteurs qui devraient contribuer à maintenir une stabilité des coûts de transport maritime au départ d'Asie. Pour le transport aérien le ciel se dégage, mais on peut encore s'attendre à quelques bourrasques ! Si le chiffre d’affaires du secteur a baissé de 14% en 2009 (ralentissement des échanges mondiaux et chute des prix dus à la crise mondiale), l'IATA * est beaucoup plus optimiste pour 2010 : la reprise en Asie et en Amérique du Sud devrait accroître de 20% le trafic mondial et permettre à la filière de dégager 2,5 milliards USD de bénéfices. L'immobilisation d'une partie de la flotte aérienne ces derniers mois a permis aux compagnies de remonter les taux de fret de 4,5% en moyenne. Elles restent néanmoins très prudentes et tentent de maintenir un équilibre serré entre l’offre et la demande. Les livraisons en cours de nouveaux avions à grande capacité pourraient toutefois venir contrarier les prévisions de l’IATA ... En Europe, le secteur est sous le coup d’une procédure d’enquête menée par la Commission européenne : de nombreuses compagnies aériennes et non des moindres (Lufthansa, Air France-KLM, British Airways…) sont soupçonnées de s’être entendues sur les prix au détriment des chargeurs qui auraient payé des tarifs surévalués d’environ 10%. La Commission avance avec prudence sur ce dossier de peur de fragiliser un secteur déjà fortement touché par la crise. Aux Etats-Unis, ce problème a été réglé notamment par la condamnation des compagnies fautives à s'acquitter d'une amende. Quand on sait l’impact que la fin des conférences maritimes (ententes sur les prix) a eu sur le secteur maritime fin 2008, on est en droit de s'interroger sur le bien fondé d'une mise en concurrence exacerbée des compagnies aériennes : est-ce qu’une "entente" sur les prix est plus dommageable aux opérateurs économiques qu'une "guerre" des prix ? Certes les taux de fret peuvent être impactés à la baisse, mais les brusques fluctuations du marché n'offrent en réalité que peu de visibilité aux opérateurs économiques ... Sans parler de la qualité de service et de la flexibilité des process logistiques qui s'en trouvent très affectés ! Visibilité, qualité, flexibilité : des éléments essentiels à la sécurisation des chaînes d'approvisionnement et de distribution internationales, et donc au bon fonctionnement du commerce mondial. * IATA : Association Internationale du Transport Aérien |
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