 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
| ||||||||
Transport maritime international : taux et surcharges refont surface ! |
| Synthèse :  1 EUR = 1,40330 USD (26/06/09) | Brent = 68.61 USD / baril (25/06/09)
(*) Tendance pour les trafics conteneurisés entre l’Asie et l’Europe, surcharges BAF et CAF incluses. BAF = Bunker Adjustment Factor (indexée sur le cours du pétrole) CAF = Currency Adjustment Factor (indexée sur le cours du dollar US) Archives : mai 08 | jun 08 | jui 08 | aou 08 | sep 08 | oct 08 | nov 08 | dec 08 | jan 09 | fev 09 | mar 09 | avr 09 | mai 09 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Avis de l'expert : Le mois de juillet fera la part belle aux augmentations ... des taux de fret comme des surcharges ! Les armateurs s’accordent à dire en effet qu’ils poursuivront la hausse des taux de fret initiée en avril dernier. Elle s’établira entre 100 et 300 USD/EVP pour les importations en provenance du Far East (selon les compagnies) et entre 100 et 500 USD/EVP pour les importations en sortie du sous-continent indien ! La surcharge BAF va suivre les récentes variations à la hausse du prix du pétrole. Le prix flirte actuellement avec les 70 USD/baril, conséquence de la stabilisation de la demande, de la baisse des stocks, notamment aux Etats-Unis et des réductions de production très largement suivies par les pays de l’OPEP. L’objectif déclaré de l’Arabie Saoudite est de maintenir le prix du baril entre 70 et 80 USD. La surcharge CAF vivra une nouvelle hausse en juillet suivant les évolutions du dollar qui a continué de s’affaiblir ces derniers temps. Non contentes de jouer les oiseaux de mauvais augure, les compagnies semblent vouloir se distinguer les unes des autres dans leur mode de facturation du fret maritime et des surcharges :
Nul doute que la situation s’est aggravée chez la plupart des armateurs qui ont continué de perdre de l’argent du fait de niveaux de taux historiquement bas, sans pouvoir répercuter ni la hausse du pétrole ni la chute du dollar. La volonté affichée est donc bien de ramener les taux à des prix de marché et de se laisser la plus grande marge de manœuvre. Reste à voir si elles seront en mesure de maintenir leur position. Une chose est sûre, il va être difficile d’y voir clair dans les méandres de leurs facturations ! |
| ||
|
Workshop Center