 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
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Transport international : le maritime voit rouge ... et l'aérien voit vert ! |
| Synthèse :  1 EUR = 1,34517 USD (18/05/09) | Brent = 56.62 USD / baril (15/05/09)
(*) Tendance pour les trafics conteneurisés entre l’Asie et l’Europe, surcharges BAF et CAF incluses. BAF = Bunker Adjustment Factor (indexée sur le cours du pétrole) CAF = Currency Adjustment Factor (indexée sur le cours du dollar US) Archives : avr 08 | mai 08 | jun 08 | jui 08 | aou 08 | sep 08 | oct 08 | nov 08 | dec 08 | jan 09 | fev 09 | mar 09 | avr 09 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Avis de l'expert : Le voyage en Chine en avril dernier a donné l’occasion de rencontrer les bureaux locaux de certains armateurs. Ils étaient unanimes pour dire que les augmentations des taux de fret représentent une question de survie pour certains d’entre eux. En attendant, certains de leurs navires attendent les premiers signes de reprise économique avant de reprendre du service. Les lignes moins rentables ont été suspendues au profit de trafics plus profitables comme les flux Asie/Afrique par exemple ou tout simplement intra Asie. Certains armateurs n’hésitent pas à retarder les départs afin d’optimiser les taux de remplissage. La grande braderie des taux ne viendra donc pas plus du côté asiatique que du côté européen par les armateurs. Elle reste l’apanage de certains commissionnaires de transport qui n’hésitent pas actuellement à vendre à perte pour récupérer des parts de marché. Les surcharges liées aux prix du pétrole et à la parité euro/dollar repartent à la hausse. Pour sa part le secteur aérien, déjà impacté par la crise, est plus que jamais en recherche de solutions pour réduire ses coûts. Le programme SESAR (Single European Sky Air traffic management Researchs) va dans ce sens : son objectif principal est de penser une nouvelle organisation des trajets dans le ciel européen afin notamment de réduire l’impact sur l’environnement (le transport aérien est responsable de 2 à 3% des émissions de CO2). Ce programme regroupe des professionnels du secteur comme Air France-KLM, Dassault Aviation et les autorités publiques nationales et européennes. Il fait déjà des émules puisque les Etats-Unis et la Norvège souhaitent intégrer le programme. D’ici 2020, l’Union européenne devrait tripler sa capacité de vol tout en réduisant de 10% les incidences du secteur aérien sur l’environnement. |
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