Avis de l'expert : Après avoir essuyé les critiques pour leur mauvaise appréhension du risque pesant sur le secteur de la banque-assurance, voilà que les agences de notation se "mettent au vert" comme la plupart des secteurs de l'économie mondiale.
Au-delà de l'effet de mode, on peut constater une réelle volonté de changement en provenance de l'économie virtuelle. Et cette évolution devrait faire tache d'huile, tant les opinions publiques sont maintenant sensibles à ces problématiques.
Contrairement aux sociétés cotées, la plupart des PME ont depuis longtemps réagi sur les problèmes environnementaux. Pour preuve, le nombre bien supérieur aux prévisions de substances pré-enregistrées lors de la mise en place de la règlementation REACH (cf Atmosphère Internationale d'avril 2009). En effet, au-delà des désagréments de telles réglementations, l'avantage stratégique que peuvent en retirer les entreprises qui les anticipent n'est pas à négliger ... et ceux qui n'ont rien fait devront monter dans un train roulant déjà à pleine vitesse !
Il en est de même pour le statut d'Opérateur Economique Agréé (OEA) qui, même s'il n'est pas obligatoire pour l'instant (cf Atmosphère Internationale de juin 2009), permet dès à présent aux entreprises de rationaliser et de sécuriser leur chaîne d'approvisionnement et de remporter des marchés grâce aux gages de fiabilité induits par ce statut.
Les entrepreneurs qui n'ont pas pris conscience de la forte volonté des gouvernants de ce monde à mettre en place les outils permettant la protection de l'environnement et la sécurité des personnes se verront contraints, en définitive, de se conformer à des règles qu'ils subiront au lieu d'en bénéficier !
Le résultat et l'image de leur entreprise en seront fortement impactés en cas d'évolution brutale des législations sur l'émission de CO2, ou simplement en cas de mise en exergue de leur incapacité dans ce domaine par des agences de notation, des ONG et/ou des groupements de consommateurs ... | |
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