17 janvier, 2019
Commerce international : pas de répit pour les opérateurs en 2019 !

Thème :

Commerce international

Pays :

 Monde

Dès mars 2018, l’administration Trump a lancé les hostilités commerciales en relevant les barrières tarifaires à 25% pour l’acier et 10% pour l’aluminium (cf. Commerce mondial : jusqu’où ira le protectionnisme américain ?)…

Premier épisode d’une longue saga, et prise de position hautement politique provoquant une réaction en chaîne à l’échelle mondiale : le Mexique, le Canada, la Turquie ou encore l’Union européenne ont répliqué en imposant des mesures de rétorsion aux États-Unis, et/ou en déposant plainte auprès de l’OMC.

Parti sur sa lancée, le Président américain décidait de provoquer la Chine en publiant successivement 3 listes de produits « made in China » ciblés par des augmentations de droits de douane à l’importation… le tout agrémenté de tweets rageurs pour justifier ses décisions et jeter de l’huile sur le feu (cf. Commerce international : les États-Unis rebattent les cartes des accords commerciaux) !

Xi Jinping, le président chinois, rendait coup pour coup en surtaxant à son tour certains produits américains emblématiques (cf. USA / Chine : reprise des hostilités commerciales…).

Alors que l’air devenait irrespirable pour les opérateurs du commerce international, une trêve de 3 mois dans cette guerre commerciale sino-américaine a finalement apporté une bouffée d’oxygène en fin d’année (cf Commerce international : pause dans la guerre commerciale États-Unis vs Chine).

Tandis que les deux principaux protagonistes monopolisaient la scène médiatique internationale, les mesures prises en Inde par le gouvernement Modi, sont passées quasi inaperçues…

Poursuivant son programme « Make in India » visant à favoriser la production locale au détriment des importations, le Premier ministre indien a en effet augmenté les droits de douane sur de nombreux produits (cf. Export Inde : augmentation des droits de douane).

Mais, en matière de protectionnisme, l’Algérie pourrait revendiquer la palme 2018 : le gouvernement algérien a en effet interdit dès janvier l’importation de nombreux produits sur son territoire (cf. ALGÉRIE : 851 produits interdits à l’importation !), et exigé une « attestation de libre commercialisation » pour ceux encore autorisés (cf Algérie : attestation de conformité obligatoire pour les exportateurs étrangers).

Le flou administratif autour du visa de cette attestation a persisté plusieurs jours, donnant des sueurs froides aux exportateurs français et européens dont les marchandises étaient bloquées en douane !

Face à cette déferlante, le libre-échange aurait bien pu se noyer… et ce n’est certainement pas l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), toujours réduite à un rôle d’observateur dans la course aux accords commerciaux bilatéraux, qui aurait pu jouer les sauveteurs (cf. Accord de Facilitation des Échanges : le nouveau Graal de l’OMC) !

Cependant, certaines nations encore convaincues par la nécessité de défendre le libre-échange, ont fait preuve de plus d’ouverture : le Canada, le Japon ou encore l’Union européenne, ont ainsi conclu divers accords en cours d’année. Une bonne stratégie pour occuper le terrain pendant que Washington s’empêtrait dans des négociations hasardeuses avec ses partenaires frontaliers (cf. ALENA : toujours pas d’avancée majeure dans les négociations).

Du côté de l’Union européenne, 2018 a d’ailleurs été l’occasion de conclure deux accords commerciaux majeurs : avec le Japon  et Singapour.

Au niveau mondial, les principaux événements marquants pour le multilatéralisme ont été :

L’année 2019 sera-t-elle plus clémente pour les importateurs / exportateurs ? Rien de moins sûr… à commencer par la bombe à retardement que constitue le BREXIT pour l’Europe !

Pour aller plus loin…

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