 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
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Marque France : réveil de l'économie française au chant du coq ? |
| Synthèse : Le 28 juin dernier, le gouvernement français a lancé une vaste consultation sur la mise en place de la future marque nationale baptisée "marque France". Après la marinière, le coq français fait son grand retour ! L'objectif de ce label est large : améliorer la notoriété et la qualité des produits et services nationaux, redorer l'image de nos industries, "booster" notre capacité d'innovation, garantir la réputation et le dynamisme de l'économie française. Ouverte aux professionnels comme aux particuliers pour une durée de 3 mois, cette consultation publique donnera lieu à un rapport final qui sera publié fin octobre 2013 : le lancement officiel de la marque France est prévu pour janvier 2014. Le rapport préliminaire de la mission "marque France" développe 20 propositions articulées autour de cinq axes :
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| Avis de l'expert : "Cocoricooooo"… La nouvelle formule magique du gouvernement pour redonner du dynamisme aux exportations françaises ? Une initiative louable dans ses intentions mais qui nécessitera de bien faire la distinction entre la marque commerciale et l'origine douanière des produits ! Or, nous savons que la Commission européenne envisage désormais sérieusement de rendre obligatoire le marquage de l'origine (au sens douanier) sur tous les produits de consommation mis sur le marché communautaire à l'horizon 2015 (cf Atmosphère Internationale de juillet 2013)... On imagine déjà la confusion qui pourrait découler d'une superposition de la "marque France" commerciale avec l'apposition du "made in" règlementaire, et des combinaisons improbables telles que "marque France" + "made in China" par exemple ! Dommage qu'un premier volet d'actions ne consiste pas à aider les entreprises françaises à déterminer de manière fiable l'origine douanière déclarative et préférentielle de leurs produits. Beaucoup d'entre elles pourraient en effet déjà afficher "Made in France" tout en profitant de conditions d'importations préférentielles pour leurs approvisionnements. La méconnaissance des règles déjà en vigueur, qui plus est harmonisées au niveau européen, risque de nous amener une fois de plus à créer une particularité française. Un sujet de plus à placer en veille et dont nous suivrons de près l'évolution... |
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