Synthèse : La certification OEA... J'y vais, je n'y vais pas ? Pour vous aider dans votre décision, le réseau PricewaterhouseCoopers (PwC) vient de diffuser une synthèse de l'enquête réalisée auprès de sociétés certifiées et non certifiées* : quelles sont leurs motivations, quels moyens mis en uvre et surtout quels bénéfices réels ou attendus ? Les entreprises certifiées "Opérateur Economique Agréé" en 2008-2009 voyaient surtout en ce statut un moyen de différenciation, avantageux en termes d'image, de communication et de confiance de la part des clients. Mais depuis 2011, les motivations des entreprises ont évolué : le développement et la généralisation de l'OEA, notamment grâce à la reconnaissance internationale grandissante (cf Atmosphère Internationale de mai 2012), a permis à cet agrément délivré par la douane de devenir un prérequis professionnel nécessaire pour la crédibilité de l'entreprise. Pour les sociétés non certifiées, les raisons qui les incitent à repousser cette démarche se répartissent comme suit : - 60% estiment que les bénéfices sont minimes face aux efforts à fournir
- 20% ne la considèrent pas comme prioritaire en cette période de crise.
- 20% affirment que le projet n'est pas pertinent au vue des activités de l'entreprise.
Pour leur part, les sociétés certifiées en 2011 auraient tendance à percevoir des bénéfices plus commerciaux qu'opérationnels, puisque les 2/3 des entreprises interrogées attendent encore : Un allègement des contrôles douaniers, notamment au niveau des audits d'agrément (OEA, PDD ou autres) réalisés par les Services Régionaux dAudit (SRA). Un traitement privilégié vis-à-vis de leur statut OEA. * Document de synthèse de l'enquête PwC à disposition de nos abonnés sur simple demande. | |