 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
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Investir en Inde : faut-il attendre 2020 ? |
| Synthèse : L’Inde est un marché attractif pour les investissements directs étrangers (IDE), "oui mais …", disent les rédacteurs de l'"Indian Attractive Survey" d’E&Y : 500 décisionnaires du monde entier s’accordent sur le potentiel mais soulignent la nécessité d'une transformation préalable… actuellement en cours ! 2020 serait l’arrivée à maturation d’un marché qui prendrait toute sa dimension mondiale, notamment dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et du développement et de l'innovation. L’Inde sort progressivement de son rôle de fournisseur à bas coût, pour devenir un producteur de biens et services à haute valeur ajoutée : automobile, produits de consommation et infrastructures (cf Atmosphère Internationale de juin 2011) attirent de nouveaux investisseurs dans des secteurs aussi variés que la santé, l’astronautique, la défense, l’industrie plastique, l’énergie durable ou les équipements médicaux. Si 2010 n'est certes pas une année record en termes d’investissements étrangers et de créations d’emplois, la progression sur le long terme de ces indicateurs est révélatrice d’une tendance forte depuis 2003 : +60% pour l'investissement (les Etats-Unis, la France et le Royaume Uni cèdent le pas à l'Allemagne et à l'Italie) et +30% pour l’emploi. De plus, l’augmentation du revenu par habitant au cours des dix prochaines années constitue un réservoir de développement qui attise les convoitises internationales. D'après cette étude, les principaux concurrents de l'Inde sont la Chine et le Brésil pour les pays émergents, et les Etats-Unis et l’Allemagne côté pays développés. |
| Avis de l'expert : On ne peut plus parler de potentiel indien… l’évolution du marché indique bien que ce pays a définitivement décidé de prendre sa place sur la scène internationale. Mais on ne bouscule pas un éléphant ! Tout au plus on le pique... Le rythme est immuable, les crises n’accélèrent pas le processus, les prévisionnels n’améliorent pas beaucoup la productivité, les règles s’accordent bien au chaos… conférant tout à la fois une résistance au changement et une grande flexibilité dans un monde en perpétuel ajustement (cf video circulation routière en Inde). Un marché dont l'accès reste complexe, tant aux plans logistique, douanier et fiscal que social et environnemental… Concernant le volet social justement, il pourrait bien y avoir quelques "mauvaises" surprises d'ici 2 ou 3 ans, quand la population des laissés-pour-compte sera partagée entre l'attente d'un meilleur karma dans une vie future, et l'attirance pour une société de consommation au confort immédiat ! |
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