Le bras de fer commercial entre les États-Unis et l’Union européenne se prolonge. Après une nouvelle série de menaces tarifaires, le président américain a finalement repoussé l’application des surtaxes sur les importations européennes (cf. décret du 7 juillet 2025 « Extending the modification of the reciprocal tariff rates« ). La sentence, censée tomber le 9 juillet (cf. Droits de douane américains : Trump menace les produits européens puis fait volte-face), a été décalée au 1er août 2025, offrant à l’Union européenne un délai supplémentaire pour négocier. Selon Donald Trump, aucun nouveau report ne sera accordé. 
A ce jour (mais toute évolution reste possible à tout moment !), le taux de surtaxes additionnelles pour les importations européennes vers les États-Unis s’élève à 25 % sur les automobiles, 50 % sur l’acier et l’aluminium et 10 % sur environ 70 % des autres marchandises. Sauf rebondissement contraire, ces taux devraient rester figés à cette hauteur jusqu’au 1er août. 
Depuis les annonces du président américain en avril dernier, seuls deux accords ont été conclus, l’un avec le Royaume-Uni et l’autre avec le Vietnam. Lundi 7 juillet, Donald Trump a sorti sa plume pour écrire des lettres de menaces tarifaires à 14 pays partenaires dont le Japon, la Corée du Sud, le Bangladesh, l’Indonésie, la Malaisie, les Philippines ou encore la Thaïlande. Et a réitéré l’action mercredi 9 juillet en adressant un courrier à six nouveaux pays en excédent commercial avec les États-Unis : l’Algérie, le Sultanat du Brunei, l’Irak, la Libye, la Moldavie et les Philippines.