Bangladesh : la demande de fil de coton s’effiloche

ACTualité

novembre 2023

Créées avant la pandémie, les filatures de coton bangladaises ne rencontrent pas le succès escompté. Le fil se vend mal et elles peinent à survivre.

Alors que le Bangladesh vient de connaître une vague de grèves sans précédent dans les usines de confection textile (cf. Bangladesh : grève des ouvriers du secteur textile), l’industrie du coton est, elle aussi, en crise. Pour faire des économies d’échelle, des investissements importants avaient été faits au Bangladesh, il y a quelques années, pour créer des filatures de coton. Mais la pandémie ainsi que la baisse significative de la demande, en partie due à l’engouement pour les vêtements de seconde main, ont changé complètement la donne. Les filatures peinent à vendre leur fil de coton et à rembourser les crédits de leurs machines dernier cri. Pour tenter de survivre, nombre d’entre elles se mettent à produire des fils synthétiques ou des mélanges de coton-fibres synthétiques.

Le Bangladesh, qui importait auparavant 2 millions de tonnes de coton chaque année, en achète aujourd’hui difficilement la moitié. L’Afrique, devenue premier fournisseur du pays à la place de la Chine (cf. RSE : la traçabilité du coton donne du fil à retordre), pourrait être impactée par cette baisse.

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Source(s) : Rfi

Rédacteur(s) : C. BEDOUIN