Accord CPTPP : la Malaisie ratifie le traité de partenariat transpacifique

ACTualité

octobre 2022

Mots-clés

L’accord de partenariat transpacifique CPTPP (Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership) entrera en vigueur en Malaisie fin novembre 2022.

La Malaisie vient officiellement d’achever son processus de ratification de l'accord de libre-échange CPTPP (Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership). Le document de ratification ayant été soumis le 30 septembre, l’accord sera applicable pour Kuala Lumpur le 29 novembre.

Fort de 11 membres, le CPTPP est déjà entré en vigueur pour l'Australie, le Canada, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et Singapour en décembre 2018, le Vietnam en janvier 2019 et le Pérou en septembre 2021. La Malaisie devient ainsi le 9e signataire. Le Brunei et le Chili restent les deux seuls pays à ne pas avoir finalisé le processus. Initialement intégrés au projet, les Etats-Unis s’en étaient désengagés en 2017 sous la houlette du Président Trump (cf. Libre-Échange : l'accord de partenariat transpacifique (TPP) se fera sans les États-Unis !).

S’il impose des normes très exigeantes en matière de libéralisation économique ou de droit du travail, cet accord orchestre une importante baisse des droits de douane entre pays membres. Un avantage non négligeable pour Kuala Lumpur qui va ainsi avoir accès à de nouveaux marchés comme le Canada, le Mexique ou encore le Pérou, mais aussi à une plus vaste gamme de matières premières de haute qualité à prix compétitifs. Le gouvernement malaisien, qui espère une forte stimulation de son commerce total, table sur un objectif de 655,9 milliards de dollars en 2030 contre 481 milliards de dollars (environ 2,2 trillions de ringgit) en 2021.

Avis d'expert

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Diana CAMMARANO, Experte - formatrice en Global Supply Chain Management chez ACTE International

D'autres pays sont déjà sur les rangs pour faire partie des membres signataires : la Grande-Bretagne¹, la Chine², Taïwan³, l'Équateur, la Corée du Sud⁴ et dernièrement le Costa Rica. C'est dire à quel point, l'accord CPTPP suscite un vif intérêt pour tous ces pays. 

Ces accords commerciaux sont à étudier de très près par les directeurs des supply chain internationales. Ils ouvrent aux parties à l'accord un accès privilégié à certains marchés et rendent possibles des économies de droits de douane, des réductions de coûts de transport ainsi que des délais sur les achats et les ventes réalisées entre pays membres. Il faut bien évidemment respecter les conditions de l'accord, comme notamment le principe du transport direct, et les contraintes commerciales des entreprises.

ACTE International a la compétence et l'expérience pour vous accompagner à écrire les schémas de vos flux et à les mettre en oeuvre.

 

¹ cf. Royaume-Uni : demande d'adhésion au traité transpacifique (CPTPP)

² cf. Chine : demande d’adhésion à l’Accord de partenariat transpacifique (CPTPP)

³ cf. CPTPP : la demande d’adhésion de Taïwan fait monter les tensions sino-américaines

 cf. Accord CPTPP : demande d’adhésion de la Corée du Sud

Source(s) : Nikkei Asia | The Edge Market

Rédacteur(s) : C. BEDOUIN | D. CAMMARANO