Anti-Corruption : le Zimbabwe veut renforcer son dispositif de lutte

Il rappelle les objectifs principaux de la Zimbabwe Anti-Corruption Commission (ZACC) établie en 2019 :

• Recevoir les rapports et alertes ;
• Enquêter sur des affaires de corruption ;
• Transmettre des dossiers à la National Prosecution Authority (NPA) à des fins de poursuites ;
• Promouvoir l’honnêteté, la discipline financière et la transparence dans les secteurs public et privé ;
• Formuler des recommandations au gouvernement et à différentes parties prenantes sur les mesures qui renforcent l'intégrité, la responsabilisation et empêchent les comportements inappropriés dans les secteurs public et privé. (Cadre juridique, politique et institutionnel, best practices) ;
• Réaliser la veille et des recherches factuelles sur les secteurs sujets à la corruption pour aider le gouvernement à mettre en œuvre des politiques qui font face à cette menace.

Il rappelle que la commission a élaboré un plan stratégique grâce à un processus consultatif avec multiples parties prenantes mais dont le lancement à été retardé à cause du COVID-19. Ce plan stratégique comporte deux domaines de résultats clés :

• L'enquête sur la corruption et le recouvrement d'avoirs : 60% des ressources allouées ;
• La prévention de la corruption : 40% des ressources.

La ZACC enquête actuellement sur 786 cas et encourage les citoyens à signaler les cas via la nouvelle application de dénonciation qui facilitera le signalement et le suivi des cas de corruption en ligne et de manière anonyme.

La commission a rédigé un projet de loi sur les lanceurs d'alerte et proposé des amendements à la loi sur la commission anti-corruption.

La vision est claire : « faire du Zimbabwe un pays sans corruption où l'honnêteté et l'intégrité deviennent la culture principale ».

Le cap est donné, encore faut-il embarquer tous les passagers à bord !

Rédacteur(s) : M. DARIER 

Source(s) : Sunday mail