Malaisie : responsabilité individuelle des dirigeants face à la corruption

ACTualité

April 2020

Corruption Malaisie

La nouvelle loi de 2018 de la "Malaysian Anti Corruption Commission" (MACC) qui rend les administrateurs et cadres supérieurs personnellement responsables des actes de corruption impliquant leur entreprise, rentre en application au 1er juin 2020... alors que nombre d'entreprises ne sont pas au point !

Pour leur défense, les cadres dirigeants incriminés devront être en mesure de prouver

  1. qu’ils n’ont pas accepté de participer à l’acte ;
  2. que des "procédures adéquates" de prévention et d'alerte sont en place.

Or, selon une enquête de PwC, seulement 49% des interrogés ont un programme dédié pour lutter contre la corruption, tandis que 32% prévoient d'augmenter leurs ressources anti-corruption dans le deux prochaines années.

Les entreprises malaisiennes ont du chemin à parcourir dans un contexte mondial perturbé !

Encore un pays dont la législation tenbd à s'aligner progressivement avec les grandes lois anti-corruption en place au Royaume-Uni (UKBA), aux États-Unis (FCPA), et en France (Loi Sapin 2)... 

Rédacteur(s) : M. DARIER 

Source(s) : anticorruptiondigest