 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
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Transport aérien : les compagnies ont repris de l'altitude en 2010... |
| Synthèse : Selon le directeur général de l'IATA (Association Internationale du Transport Aérien), 2010 aura été un très bon cru pour le transport aérien : 552 milliards USD de chiffre d'affaires et 16 milliards USD de bénéfice net... soit la meilleure performance de la décennie ! La reprise, après la crise et les chiffres catastrophiques de 2009, a été plus rapide que prévu. En 2010 le trafic aérien a augmenté de 10,3% et le prix du pétrole est resté relativement stable (80 USD / baril en moyenne). Malgré tout, les compagnies aériennes restent globalement très fragiles, notamment en raison de leur niveau élevé d'endettement (205 milliards USD). Le ralentissement du trafic mondial, la pression sur les taux de fret du fait de nouvelles capacités mises en service et surtout l'augmentation du cours du brut, devraient également jouer en défaveur du secteur pour l'année 2011. La concurrence sera rude pour les compagnies européennes et américaines ! Les compagnies Asie-Pacifique, dont la Chine, ont à elles-seules généré plus de la moitié des profits du secteur en 2010. Les autorités chinoises ont d'ailleurs fait du transport aérien une priorité, et la Chine est en passe de devenir le plus gros marché aérien du monde avec 800 millions de passagers supplémentaires dès 2012 dont 380 millions qui voyageront vers ou depuis la Chine. Les compagnies du Moyen-Orient et d'Amérique Latine, notamment le Brésil et le Chili, ne sont pas en reste et grignotent sans complexe des parts de marché aux grandes compagnies occidentales. M. Bisignani, directeur général de l'IATA, s'enorgueillit de deux actions menées pendant ces 10 dernières années :
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| Avis de l'expert : De sont côté, l'UE est un peu à la traîne avec son système d'échange de quotas d'émissions de CO2... Certaines compagnies chinoises et américaines ont d'ailleurs intenté une action en justice contre le projet de Bruxelles d'inclure les vols au départ et à destination des aéroports de l'Union européenne dans son système de quotas, à partir de janvier 2012. Elles affirment qu'une telle décision de la Commission européenne remettrait en cause la souveraineté de leurs Etats. Pour leur part, les compagnies européennes ont peur d'êtres désavantagées sur leur propre territoire si elles devaient être les seules à payer les quotas de CO2... |
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