| Synthèse : Les industriels américains reprochent à leur administration d’avoir passé trop de temps à tenter de contrecarrer REACH, retardant l’engagement des entreprises US dans le processus de mise en conformité … et donc hypothéqué leurs parts de marché en Europe ! Si les objectifs en matière de santé et d'environnement sont massivement approuvés, les conséquences financières sont, elles, contestées. Des ressources à mobiliser pour la réalisation des inventaires internes, en passant par les coûts d’enregistrement, REACH est étudié outre-atlantique à travers le filtre « rentabilité » : si les contraintes administratives et financières de REACH dépassent les recettes, pas d’hésitation, l’entreprise renoncera à son marché ! Deuxième frein, la participation obligatoire aux forums : les américains craignent le partage de données et l’absence de confidentialité qui en découlerait, d’autant qu’une partie de ces informations sera mise à disposition du grand public directement ! "Last but not least", certains états appuyés par le gouvernement américain tentent de créer une version US de REACH, en accord avec le Canada et le Mexique, sur la base du Toxic Substances Control Act qui serait complété d’un programme d’enregistrement de près de 9 000 substances. |
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