Synthèse : Le gouvernement égyptien a engagé depuis quelques années de vastes réformes pour restructurer des pans entiers de son économie : le secteur du textile et de la confection est ainsi en plein renouveau. Outre des entreprises égyptiennes, des fabricants turcs, italiens, suisses et pakistanais ont récemment investi dans le pays, notamment en raison des coûts très attractifs de main d'uvre, d'électricité et de gaz. D'autre part, l'Egypte et les Etats-Unis ont travaillé en étroite collaboration pour obtenir un accord préférentiel visant à accroître les exportations égyptiennes vers le marché américain. Outre les conditions sécuritaires à remplir, l'accord prévoit que les produits contenant au moins 10,50% de composants israéliens seront exemptés de droits de douane et de quotas à l'importation. En parallèle, les logisticiens internationaux investissent actuellement massivement au Maroc, en Tunisie et en Algérie, afin de créer des plateformes capables de gérer le trafic de conteneurs à destination de l'Europe. A titre d'exemple, il est prévu que le port de Tanger atteigne en 2015, une capacité de gestion de 8 millions de conteneurs par an, ce qui le placerait juste derrière Rotterdam et devant les ports du Havre et de Marseille
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