 | Atmosphère Internationale la lettre de veille stratégique du commerce international
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Sourcing textile : le Myanmar sort de l'ombre... |
| Synthèse : Avis aux acheteurs en recherche de sourcings alternatifs : les relations diplomatiques et économiques avec le Myanmar se réchauffent, et rendent ce pays à nouveau attractif pour les industriels de la filière textile. L'ex-Birmanie pourrait ainsi rapidement retrouver sa place dans la liste officielle des fournisseurs de vêtements américains et européens, et pour cause… Boycotté par les Etats-Unis et exclu du Système de Préférences tarifaires Généralisées (SPG) par l'UE pour cause de violations des droits de l'homme, le Myanmar a envoyé des signes de volonté de changement dès le début 2011. Les ministres des affaires américain (Hilary Clinton) et japonais (Koichiro Genba), ainsi que le commissaire européen Andris Pielbags, se sont succédés sur place pour faire part de leurs intentions de soutien si le gouvernement poursuit sur la voie de la démocratisation. Si le premier niveau de coopération s'en tient à des aides financières (200 millions EUR proposés sur deux ans par l'UE), l'objectif final est de réintégrer le Myanmar dans le cadre du SPG, permettant ainsi l'exonération totale de droits de douane sur les produits importés sur le territoire communautaire. Le coût de main d'œuvre mensuel oscille entre 80 et 150USD pour un opérateur, 150 et 300USD pour un superviseur, et 300 et 500USD pour un responsable d'usine : le niveau de salaire y est donc plus élevé qu'au Bangladesh ou au Vietnam, mais la main d'œuvre plus qualifiée, grâce notamment au centre de formation japonais installé sur place (financé par le Japan External Trade Organization-JETRO). 200 usines de vêtements et 28 de textile seraient opérationnelles, dont certaines localisées dans le parc industriel Mingaladon établi par les japonais au nord de Yangon. |
| Avis de l'expert : Le sourcing birman n'a jamais tout à fait disparu malgré les restrictions économiques sévères. En 2010, ses exportations de vêtements totalisaient 760 millions d'USD, dont 23% à destination de l'UE et 25% vers le Japon. La filière industrielle est toutefois à l'arrêt et nécessite des investissements importants. Les relations diplomatiques et commerciales n'étant pas encore stabilisées, il convient d'étudier ce sourcing avec précaution et notamment :
Si vous souhaitez appréhender les conditions d'exonération de droits de douane applicables aux produits importés du Myanmar, nous vous rappelons la tenue de notre Web séminaire gratuit sur les règles d'origine le 07/06/2012. |
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