Atmosphère Internationale
la lettre de veille stratégique du commerce international
 Thème SOCIAL / ETHIQUE - ENVIRONNEMENT
 Pays MONDE  Date juin 2008

L'empreinte écologique : outil concret ou concept virtuel ?

Synthèse : L'"empreinte écologique" était, dans un premier temps, un indicateur de la situation environnementale des nations. Dans son "Rapport Planète Vivante", le WWF publie tous les deux ans une vue d'ensemble de l'empreinte écologique et de la biocapacité d'environs 150 pays.
Cette approche "macro environnementale" a été reprise par différentes initiatives utilisant une approche "micro" de l'empreinte écologique, pour évaluer l'impact environnemental d'une région, d'une ville, d'un secteur d'activités, d'une entreprise, voire d'un produit ou d'un individu.

L'empreinte écologique vise à traduire de manière compréhensible l'impact des activités humaines sur les écosystèmes et la planète. Elle se mesure généralement en surface, par une conversion en équivalent-surface (hectares) des besoins nécessaires à un individu, un groupe ou à la fabrication d'un objet ou à la production d'un service.

L'empreinte écologique d'un produit mesure l'impact des activités de production depuis l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie du produit et de son élimination, en prenant en compte le transport.

La tendance est aujourd'hui aux produits "neutres en CO2", pour lesquels les émissions de gaz à effet de serre sont compensées par des projets certifiés de protection de l'environnement, et/ou en allouant des surfaces de séquestration active de CO2 (plantation de forêts).
Mais cette approche a ses limites : on sait que l'espace bioproductif susceptible de compenser toutes les émissions liées à l'activité humaine, représente la surface totale de culture et d'herbage disponible sur Terre ...
Avis de l'expert : La conversion en équivalent-surface est une valeur métaphorique virtuelle, mais elle aide à traduire une réalité concrète !
Comme tout indicateur, l'empreinte écologique tient compte des nouvelles connaissances, elle n'est donc pas figée. L'essentiel étant de pouvoir mesurer un ordre de grandeur du décalage existant entre la quantité de biocapacité réellement disponible sur la planète et la quantité de biocapacité que l'activité humaine sollicite.

Les entreprises peuvent, elles aussi, s'appuyer sur cet indicateur pour identifier les étapes les plus critiques de leur chaîne de production et ainsi réduire les émissions de CO2 au lieu de les compenser. A titre d'exemple, le poids des émissions de gaz à effet de serre du transport intercontinental, même s'il a considérablement augmenté ces 30 dernières années, est plus ou moins équivalent à celui du transport urbain : il serait donc utile de penser à optimiser les derniers kilomètres de l'acheminement des produits qui pèsent lourd dans le bilan écologique !

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Imprimer  D. GERBER
Source(s) : Réseau ACTE International (juin 2008)
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