 | Atmosphère Internationale
la lettre de veille stratégique du commerce international
| Thème | COMMERCE INTERNATIONAL | | Pays | ETATS-UNIS / MADAGASCAR / AGOA | Date | juillet 2009 | | |
AGOA : les Etats-Unis menacent d'exclure Madagascar | |
Synthèse : Madagascar pourrait perdre les avantages liés à l'AGOA (African Growth Opportunity Act) dans le cadre de ses échanges avec les Etats-Unis.
En cause, la situation politique du pays et la non-reconnaissance par la communauté internationale du régime politique de transition.
Première mesure de rétorsion, Madagascar serait exclu de la prochaine réunion annuelle des ministres américain et africains de l'économie qui se tiendra au Kenya du 4 au 6 août prochain.
Les producteurs malgaches de textile pourraient donc perdre le bénéfice de la franchise des droits de douane à l'importation aux Etats-Unis dont ils bénéficient actuellement, ce qui pourrait porter un coup dur à l'économie du pays.
La visite début juillet du ministre de l'industrie aux Etats-Unis semble n'avoir rien changé à ce jour … | |
Avis de l'expert : Le Congrès américain a adopté cette loi en 2000 afin de favoriser le développement économique des pays d'Afrique Sub-saharienne, en contrepartie de nouvelles sources d'approvisionnement en matières premières incluant le pétrole. Valable jusqu'en 2015, cet accord concerne entre autres le secteur textile.
Une quarantaine de pays africains bénéficient aujourd'hui de l'exonération des droits de douane aux Etats-Unis s'ils respectent les conditions suivantes : - Fabrication de vêtements à partir de fils ou tissus américains
- Fabrication de vêtements à partir de fils ou tissus des pays africains bénéficiant de l'accord
- Fabrication de vêtements à partir de fils ou tissus en provenance des pays les moins avancés (jusqu'en 2012)
L'éventualité d'une privation de ces avantages a de quoi inquiéter les exportateurs malgaches qui dépendent en grande partie des commandes américaines. Certains ont commencé à licencier du personnel, voire à fermer leurs portes.
Une grande prudence s'impose donc avec vos fournisseurs locaux qui attendent probablement vos prochaines commandes. | |
 D. CAMMARANO | | Source(s) : Réseau ACTE International (juillet 2009) | | | | |
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