
C’est l’étude du Think Tank australien Strategic Policy Institute en mai dernier qui a remis sur le devant de la scène la dramatique situation de la minorité musulmane et turcophone des Ouïghours en Chine, en dévoilant un système de travail forcé organisé par l’État chinois dans de nombreuses usines fournissant de grandes marques internationales du secteur textile, automobile ou électronique.
Plus de 80 marques internationales sont soupçonnées d’être impliquées, directement ou indirectement dans ce système.
Plus d’un million de Ouïghours auraient disparu dans un vaste réseau de centres de rééducation – le gouvernement chinois parle de « centres de formation professionnelle » – où ils sont soumis à un endoctrinement politique, contraints de renoncer à leur religion et à leur culture et contraints de travailler dans certaines usines du Xinjiang.
Mais depuis 2017, les usines chinoises situées dans d’autres provinces chinoises recrutent également des travailleurs ouïghours, envoyés directement des camps de rééducation, dans le cadre d’un programme de transfert de main-d’œuvre établi et exploité par le Gouvernement.
Alors que les défenseurs des droits humains appellent au boycott des grandes marques impliquées afin de sensibiliser les consommateurs, les États-Unis ont choisi la voie de la sanction économique.
Onze entreprises chinoises viennent d’être placées sur liste noire rejoignant les 37 firmes chinoises déjà visées en octobre 2019 et juin 2020 : les sanctions prises limitent fortement leur accès à des technologies et produits américains.
Pour aller plus loin, le Sénateur Hawley a présenté un projet de loi qui vise à rendre les entreprises américaines responsables du travail forcé dans leurs chaînes d’approvisionnement.
Le Slave-Free Business Certification Act (S.4241) renforce les exigences de transparence des chaînes d’approvisionnement, impose des audits réguliers, oblige les PDG à certifier que leurs chaînes d’approvisionnement ne dépendent pas du travail forcé, et crée des sanctions pour les entreprises qui ne respectent pas les normes minimales des droits de l’Homme.
En parallèle, le Département de la sécurité intérieure (DHS), le Service des douanes et de la protection des frontières, le Département du Commerce et le Département d’État ont publié un communiqué indiquant qu’ils vont prendre des mesures de contrôle accrues contre les entreprises américaines qui profitent sciemment du travail forcé et des autres violations des droits de l’homme en cours dans le Xinjiang et autres provinces sur la population Ouïghour.
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