Les négociations restant au point mort entre syndicat (ILA) et employeurs (USMX), la grève dans les ports américains pourrait reprendre mi-janvier, entraînant dans son sillage l’application de surcharges par les compagnies maritimes.
Alors qu’une possible reprise de grève dans les ports américains se profile pour mi-janvier, les armateurs ont d’ores et déjà annoncé qu’ils appliqueraient des surcharges (EPC, Emergency Port Charge) à partir du 10 janvier 2024 en cas de congestion, et ce, jusqu’à ce que les perturbations soient complètement endiguées.
Rappelons qu’en octobre, une grève avait paralysé 36 ports de la côte Est et du Golfe des États-Unis, du Maine au Texas (cf. Transport maritime : menace de grève dans les ports américains de la côte Est et du Golfe). Si le mouvement n’a duré que trois jours, en raison de la prolongation du contrat-cadre jusqu’au 15 janvier entre le syndicat ILA (International Longshoremen’s Association) et le groupe d’employeurs USMX (United States Maritime Alliance), la situation portuaire a mis plusieurs semaines avant de revenir à la normale (cf. Ports américains : les dockers ont repris le travail après trois jours de grève).
Depuis, les négociations n’ont toujours pas abouti entre les deux parties pour parvenir à un terrain d’entente concernant l’automatisation des terminaux que l’USMX souhaite développer. L’ILA, qui s’oppose farouchement à ce projet, a obtenu, la semaine dernière, un message de soutien de la part du futur président des États-Unis, Donald Trump. Un avantage non négligeable pour l’organisation syndicale qui espère obtenir un nouveau contrat avec l’USMX avant la date fatidique du 15 janvier 2025.


