
Les expériences des précédentes épidémies et pandémies nous enseignent que les troubles sociaux font (ou refont) leur apparition, en moyenne, un an après une crise sanitaire. Cette résurgence du mécontentement social s’explique par les effets socio-
économiques dévastateurs de ces crises. La magnitude de ceux engendrés par la pandémie mondiale de COVID-19 étant sans égal, l’ampleur de la nouvelle vague de mouvements sociaux qui s’annonce promet de l’être également.
Pendant la pandémie, qui n’est toujours pas maîtrisée au niveau mondial, les populations ont vu leur niveau de vie baisser : chute du PIB par habitant, dégradation du pouvoir d’achat, hausse du chômage et de l’inflation, accroissement des inégalités de revenu et de richesse (cf. Risque RSE et Covid-19 : chute des revenus du travail dans le monde !). À cela s’ajoutent, dans certains pays, un mécontentement grandissant face à la gestion de la crise sanitaire par les gouvernements et des restrictions des libertés civiles et politiques dans le contexte de crise sanitaire parfois jugées abusives.
L’étude de Coface montre que la pandémie a fait bondir à un niveau record l’indicateur de risque social et politique qui compile des données telles que l’inflation, le taux de chômage, les inégalités de revenu et le niveau de corruption. Il a atteint 51 % dans le monde et 55 % dans les pays émergents en 2020, une hausse de 5 points par rapport à 2019. Cet indicateur a augmenté dans 88 % des pays émergents, notamment en Asie (Malaisie, Inde, Thaïlande, Philippines), mais également dans certains pays du Maghreb (Algérie et Tunisie).
L’assureur crédit estime que les mouvements sociaux de masse entraînent des conséquences négatives persistantes sur l’activité économique, qui varient selon la durée et l’intensité de ces mouvements :
- ralentissement de la croissance du PIB d’un point de pourcentage, et de deux points pour les pays émergents ;
- baisse de confiance des ménages et des entreprises ;
- augmentation de l’incertitude liée à l’instabilité politique ;
- affaiblissement des flux commerciaux et chute de l’activité industrielle qui affectent les exportations (en moyenne 4,2 % inférieures à leur potentiel estimé sur l’année du mouvement, et 6,3 % à 8,9 % inférieures à la situation d’avant-crise) ;
- fléchissement des importations dû à une régression de la consommation.
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