11 février, 2021
RSE Ouzbékistan : amélioration des conditions de travail dans le coton

Selon un rapport de l’OIT publié en janvier 2021, le recours systématique au travail forcé et au travail des enfants dans la récolte du coton a quasiment disparu, bien que quelques cas isolés persistent. 

Soutenu par un programme de monitoring de l’OIT et de la Banque Mondiale, le pays continue à faire des progrès importants dans ce domaine : en 2020, 96% des travailleurs interrogés dans les champs de coton affirment le faire librement.

Le recrutement forcé des étudiants, enseignants, infirmières et médecins semble avoir complètement disparu. 

L’amélioration des conditions de travail et des salaires, mais aussi l’augmentation du chômage en raison de la crise sanitaire, ont contribué à attirer davantage de travailleurs volontaires dans les champs de coton ouzbeks l’année dernière.

12,9% de la population locale âgée de 18 à 50 ans a été impliquée dans la cueillette : pour près des 2/3 d’entre eux, cette activité reste l’unique source de revenu annuel.

La suppression, en mars 2020, des quotas de production imposés par l’Etat a également joué un rôle important : ce système qui incitait les producteurs de coton à recourir au travail forcé pour atteindre les objectifs, a été remplacé par des contrats commerciaux avec les sociétés privées de la filière textile.

Le rapport identifie cependant de nombreux axes de progrès, également relevés par l’ONG « Uzbek Forum for Human rights » qui a mené sa propre enquête :

Malgré la privatisation du secteur, certaines administrations locales (Hokimiats) continuent à organiser et superviser la récolte, imposant des objectifs à atteindre, intervenant dans les recrutements et dans la formation des travailleurs : les cueilleurs interrogés ont confirmé continuer à faire l’objet de pressions plus ou moins directes de la part de ces décideurs locaux utilisant notamment la menace de perte d’emploi.

Dans certaines provinces, le recours au travail forcé d’employés de banques, militaires et services d’urgence est encore utilisé.

L’ONG a également décelé un nombre plus important d’enfants dans les champs de coton au moment de la fermeture des écoles pendant la crise sanitaire. 

La réforme du secteur du coton est aussi pointée du doigt : centrée sur l’économie de marché, elle engendre des vulnérabilités pour les agriculteurs. Ces derniers ont peu de pouvoir de négociation avec les « clusters » régionaux, véritables monopoles approuvés par le gouvernement qui contrôlent les prix et reprennent les contrats de location des terres sans dédommagement pour les agriculteurs, aboutissant à leur appauvrissement et celui des éco-systèmes ruraux.

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