
En 2021-2022, les exportations textiles pakistanaises avaient bondi de 25 %. Le pays, qui sortait presque triomphant de la crise Covid, misait sur une belle croissance. Mais, en 2022-2023, ces mêmes exportations dégringolaient de 15 % à 16,5 milliards de dollars. Un désenchantement dû à plusieurs facteurs.
Comme bien d’autres dans le monde, la filière textile du Pakistan essuie les conséquences de la baisse mondiale de la consommation et de l’augmentation des coûts de l’énergie provoqués par la guerre en Ukraine. Mais pas seulement… L’été dernier, de fortes inondations ont emporté la moitié des récoltes de coton (cf. Pakistan : les inondations affectent la filière textile). Le gouvernement ayant bloqué les importations pour surmonter la baisse des réserves de change, il n’a pas été possible de se fournir à l’étranger. Pendant plusieurs mois, des milliers de conteneurs regorgeant de matières premières ont stagné dans le port de Karachi, poussant près de 30 % des usines textiles à fermer avec une perte de 700 000 emplois. Le secteur textile-habillement, qui représente 60 % des exportations pakistanaises, emploie 40 % de la main-d’œuvre industrielle, soit plus de 8 millions de personnes.
Le pays a cherché assistance auprès de plusieurs pays et sollicité l’aide du Fonds monétaire international (FMI). L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis lui ont donné un coup de pouce financier. Mi-juillet, le FMI lui a accordé un prêt de trois milliards de dollars mais lui a annoncé la fin des subventions du secteur énergétique. Le coût de l’électricité a alors flambé, frappant de plein fouet les entreprises textiles, déjà confrontées aux pénuries d’énergie, et qui ont bien du mal à rester compétitives par rapport à leurs concurrentes d’Inde, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Vietnam et de la Chine.
Les industriels du secteur espèrent que les prochaines élections apportent stabilité économique et apaisement politique après les remous de ces derniers mois. Ecarté du pouvoir par une motion de censure en avril 2022, l’ex-Premier ministre a été condamné, le 5 août dernier, à trois ans de prison pour corruption et à une inéligibilité de cinq ans. Cependant, mardi, un tribunal d’Islamabad a suspendu sa condamnation, ce qui pourrait lui permettre de se présenter à nouveau aux élections.
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