25 janvier, 2024
Nouvel An chinois : anticipez vos opérations en provenance d’Asie

Cette année, le Nouvel An chinois débutera officiellement le 10 février et durera jusqu’au 17 février 2024. Comme chaque année, cet événement, particulièrement important en Chine, entraînera de fortes perturbations sur les flux de marchandises expédiées depuis ce pays. L’anticipation reste donc de mise lorsque que l’on commerce avec la Chine sur cette période.

Dans les faits, l’impact de cette fête commence à se faire sentir une à deux semaines avant le début des festivités. Cette année, dès le 26 janvier, les employés prendront progressivement leurs congés et les ports se retrouveront avec des capacités opérationnelles limitées.

De leur côté, les usines seront fortement ralenties, voire fermeront et ne rouvriront, le plus souvent, qu’une à deux semaines après le 17 février, date à laquelle les congés annuels s’achèveront officiellement.

Les conséquences devraient être multiples : baisse de la disponibilité des conteneurs, hausse des taux de fret, délais d’acheminement allongés

Le risque de pénuries pourrait être encore plus important cette année en raison de la désorganisation logistique et du manque de navires liés aux attaques en mer Rouge et au contournement par le cap de Bonne Espérance, les rotations étant beaucoup plus longues. Les nouveaux navires commandés par les compagnies maritimes grâce aux bénéfices records enregistrés en 2021 et 2022 (cf. Transport maritime : les grandes alliances en porte-à-faux vis à vis des règles de concurrence) sont bien loin d’être tous livrés et ne peuvent donc prendre le relais pour le moment. 

Certains ports, comme celui de Ningbo, près de Shanghai, commencent à être saturés. Les marchandises s’accumulent mais il n’y a plus assez de navires et de conteneurs pour les expédier. En France, les ports de Marseille et du Havre enregistrent un décalage de deux à trois semaines sur les arrivées prévues ainsi que des arrivées aléatoires et imprévues. Une crainte émerge au Grand Port de maritime de Marseille, celle de voir les plus gros porte-conteneurs débarquer leurs chargements avant d’arriver jusqu’à la cité phocéenne.
Certaines compagnies envisagent des alternatives, y compris celle d’un corridor terrestre passant par les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite. 

 

* cf. Mer Rouge : les taux de fret Asie-Europe grimpent à nouveau

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