Congestion, retards dans l’acheminement des marchandises et hausses des coûts logistiques liées aux surcharges portuaires et aux itinéraires alternatifs risquent de rythmer le mois de février 2025. La grève dans les ports maritimes français continue.
Après une reprise de la grève en janvier dans les ports français (cf. Grèves portuaires : des mouvements en France mais pas aux États-Unis), les tensions restent vives et les syndicats des ports et docks ont décidé de poursuivre le mouvement tout au long du mois de février. Si ces actions s’inscrivent toujours dans la continuité des mobilisations contre la réforme des retraites, notamment l’abaissement de l’âge légal de départ en retraite, les syndicats cherchent aussi à négocier des mesures liées à la manipulation d’amiante par le personnel portuaire. A ce jour, aucun accord n’a été trouvé entre syndicats et autorités.
Un arrêt de travail de 48 heures est prévu les 30 et 31 janvier 2025.
Des débrayages de quatre heures sont également programmés entre 10h00 et 16h00 aux dates suivantes : 4, 6, 10, 12, 14, 18, 20, 24, 26 et 28 février 2025. Comme en janvier, les heures supplémentaires et les shifts exceptionnels ne seront pas assurés.
Les syndicats décideront au cours de leur réunion d’instance du 3 février 2025 si des actions supplémentaires sont ajoutées (opération port mort, par exemple).
Ces mouvements sociaux, qui interviennent dans un contexte économique tendu, suscitent de vives inquiétudes chez les professionnels du transport et du commerce international. Outre les perturbations logistiques actuelles, beaucoup craignent, à termes, un détournement durable des flux vers d’autres ports européens, comme Anvers, Rotterdam ou Barcelone, ce qui affaiblirait la compétitivité des infrastructures françaises.
Un seul mot d’ordre en cette période houleuse : anticipez au maximum pour maintenir la fluidité de vos opérations.
Réseau ACTE International