7 mars, 2024
Fast fashion : bientôt une loi française pour contrer la mode éphémère ?

L’orage qui menaçait le ciel de la fast fashion depuis plusieurs mois serait-il en train d’éclater ? Initiée par des ONG et partis écologistes et désormais soutenue par le gouvernement, une proposition de loi française visant à réfréner la mode éphémère sera examinée jeudi 14 mars à l’Assemblée nationale. Outre une sensibilisation des consommateurs sur l’impact environnemental d’une telle industrie pour les inciter à des achats plus raisonnés, le texte prévoit une obligation d’affichage environnemental pour les entreprises concernées, un malus pouvant grimper jusqu’à 50 % du prix du produit avec un plafond à 10 euros, mais aussi l’interdiction de toute publicité pour les enseignes, y compris de la part des influenceurs sur les réseaux sociaux. 

D’après l’ADEME (Agence de la transition écologique), les chiffres de l’industrie textile, sur lesquels pèse considérablement la fast fashion, sont éloquents : 100 milliards de vêtements vendus dans le monde chaque année, 4 milliards de tonnes de CO2 (soit plus que l’impact des vols internationaux et le trafic maritime réunis) et 20 % de la pollution des eaux (provenant notamment de la teinture et du traitement des textiles). La fast fashion produit également une quantité colossale de déchets, notamment plastiques, dont il est difficile de se débarrasser, le polyester utilisé en large majorité étant une matière fabriquée avec des énergies fossiles particulièrement complexe à recycler.

Il faut dire que des milliers de nouvelles références, principalement fabriquées en Asie, à des prix défiant toute concurrence, inondent quotidiennement le marché : jusqu’à 470 000 modèles par an soit 7200 par jour pour certaines marques ! Des chiffres qui font pâlir et rappellent qu’en plus d’un impact sur l’environnement, il y a forcément des répercussions au niveau social (non-respect des droits humains) et économique (disparitions de filières locales).
Reste désormais à voir quelles seront précisément les entreprises visées par le texte. Le projet de loi propose de se baser sur un nombre de nouveaux modèles ainsi que la durée de commercialisation. Des seuils devraient être définis par décret. 

A l’ordre du jour de la Commission environnement aujourd’hui, jeudi 7 mars, cette proposition de loi pourrait encore subir des modifications avant sa soumission au vote des députés jeudi prochain. 

 

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