
Le Brexit a transformé et complexifié les échanges commerciaux entre l’Union européenne et le Royaume-Uni. Trois ans après la séparation des deux partenaires, une étude de l’Université anglaise d’Aston a révélé que les exportations britanniques auraient chuté de 23 % les 15 premiers mois après le Brexit (cf. Royaume-Uni / UE : chute des exportations britanniques post-Brexit).
Selon un sondage mené par la British Chamber of Commerce (BCC) en 2022 auprès des entreprises britanniques, principalement des PME, une sur cinq aurait cessé son activité d’import-export. Huit sociétés sur dix indiquent avoir subi une augmentation de leurs coûts dans leurs échanges et plus de la moitié d’entre elles affirme avoir vu leurs marges divisées par deux.
Il faut dire qu’à l’inverse de leurs concurrents de l’Union européenne, les entreprises d’outre-Manche se confrontent à des barrières à l’exportation. Si Bruxelles a mis en place des contrôles aux frontières dès janvier 2021, le Royaume-Uni a repoussé le contrôle sur les marchandises en provenance de l’UE à fin 2023, créant un déséquilibre de taille.
Et, alors que l’accord commercial signé par Londres avec Bruxelles promettait un régime « zéro tarif, zéro quota », les entreprises rencontrent de grandes difficultés pour faire sortir leurs produits du territoire. Certes, l’absence de droits de douane est possible mais assortie de contraintes, notamment sur le respect de la règle d’origine (50 % du produit devant être assemblés sur le sol britannique).
Par ailleurs, des normes propres au Royaume-Uni viennent cohabiter avec les règlementations européennes, à l’image du marquage CE (cf. BREXIT : le marquage CE accepté jusqu’en 2024) ou du règlement REACH, ce qui complexifie encore la tâche des entreprises.
Outre les flux de marchandises, les entreprises sont gravement affectées par la pénurie de main-d’œuvre, le Brexit ayant marqué l’arrêt de la libre-circulation des personnes. On estime à 370 000 le nombre de travailleurs européens n’ayant pas pu venir renforcer la main-d’oeuvre au Royaume-Uni en raison des formalités administratives. Parallèlement à cela, le coût de la vie ayant flambé, les travailleurs européens déjà installés sur le territoire le quittent peu à peu (ce fut le cas de 8 000 ressortissants français en 2021).
Le Royaume-Uni enregistre effectivement l’une des inflations les plus fortes avec un taux de 10,5 % début 2023, un record depuis plus de 40 ans. Avec une contraction de 0,6 % de son PIB, le pays devrait subir une récession cette année, selon le FMI (Fonds monétaire international).
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