23 novembre, 2023
Bangladesh : la demande de fil de coton s’effiloche

Créées avant la pandémie, les filatures de coton bangladaises ne rencontrent pas le succès escompté. Le fil se vend mal et elles peinent à survivre.

Alors que le Bangladesh vient de connaître une vague de grèves sans précédent dans les usines de confection textile (cf. Bangladesh : grève des ouvriers du secteur textile), l’industrie du coton est, elle aussi, en crise. Pour faire des économies d’échelle, des investissements importants avaient été faits au Bangladesh, il y a quelques années, pour créer des filatures de coton. Mais la pandémie ainsi que la baisse significative de la demande, en partie due à l’engouement pour les vêtements de seconde main, ont changé complètement la donne. Les filatures peinent à vendre leur fil de coton et à rembourser les crédits de leurs machines dernier cri. Pour tenter de survivre, nombre d’entre elles se mettent à produire des fils synthétiques ou des mélanges de coton-fibres synthétiques.

Le Bangladesh, qui importait auparavant 2 millions de tonnes de coton chaque année, en achète aujourd’hui difficilement la moitié. L’Afrique, devenue premier fournisseur du pays à la place de la Chine (cf. RSE : la traçabilité du coton donne du fil à retordre), pourrait être impactée par cette baisse.

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Source :

Source(s) : Rfi

Rédacteur(s) : C. BEDOUIN

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