Transport routier : en route vers l'électrification des poids lourds

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novembre 2023

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L'adoption de l'alimentation électrique dynamique pour les poids lourds promet une transformation significative dans la décarbonation du transport routier. Malgré son potentiel, cette approche nécessite un investissement massif dans les infrastructures et fait face à des défis technologiques.

La France envisage d'électrifier 8850 kilomètres d'autoroutes d'ici 2035, visant une réduction de 87 % des émissions de CO2 du transport routier. Selon un rapport du ministère des transports français de 2021, la recharge dynamique surpasse les alternatives comme l'hydrogène, le biogaz ou le biodiesel, mais confronte des limitations par rapport aux batteries classiques en termes de coût et de durée de recharge.

Deux technologies sont actuellement testées en France : l'induction et la recharge par rail. L'induction, moins puissante mais moins intrusive, utilise des bobines de cuivre sous la chaussée. Les caténaires, bien que moins coûteuses, présentent des problèmes de durabilité. La recharge par rail, qui offre plus de puissance, est actuellement testée.

La mise en œuvre à grande échelle de ces technologies nécessite un engagement politique fort et des progrès techniques. Un futur où différents modes de recharge coexisteraient est envisagé, avec des entreprises explorant des batteries à recharge rapide. D'autres entreprises travaillent sur le développement de bras robotisés pour faciliter l'alimentation des camions.

L'électrification dynamique des poids lourds est un vaste sujet et une solution prometteuse pour réduire les émissions de CO2 dans le transport routier, nécessitant un consensus paneuropéen et des avancées technologiques pour une mise en œuvre effective d'ici 2030, avant son déploiement massif envisagé en 2035.

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Source(s) : Les Echos

Rédacteur(s) : F.SUNDAC